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Méthode de calcul des équivalences production / consommation

Pour tous les projets de production d'énergie renouvelable que nous référençons, nous indiquons combien de personnes leur production d'énergie peut alimenter. Nous vous présentons ici en détail la méthode de calcul utilisée pour produire ces équivalences.

Électricité – Méthode de calcul des équivalences

En bref : Énergie Partagée utilise une valeur de consommation électrique moyenne hors chauffage et eau chaude sanitaire par personne et par an = 1203 kWh.

La méthode de calcul est détaillée ci-après.

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1) Consommation électrique du secteur résidentiel

Consommation électrique résidentielle totale (2023) : 150,74 TWh  1

La répartition par usages des consommations électriques résidentielles la plus récente connue à date est celle de 2021.

Consommation électrique résidentielle par usages (2021)  2 :

Chauffage – Électricité (dont pompe à chaleur) : 54,9 TWh
Eau chaude sanitaire (ECS) – Électricité : 23,6 TWh
Cuisson – Électricité : 11,4 TWh
Spécifique – Électricité : 74,8 TWh
Climatisation – Électricité : 2 TWh

Soit :

– total 2021 hors chauffage et hors ECS : 88,2 TWh
– total 2021 chauffage et ECS inclus : 166,7 TWh 3

La répartition par usages des consommations électriques résidentielles pour  2021 permet de calculer  le ratio [consommation électrique résidentielle hors chauffage et ECS] / [consommation électrique résidentielle totale], nommé ci-après ratio C.hCESC/CT (que nous appliquerons à la consommation électrique résidentielle totale 2023):

ratio C.hCESC/CT = 88,2 / 166,7 = 0,53

En appliquant ce ratio (calculé d’après les données 2021) à la consommation électrique résidentielle totale 2023, on obtient :

Consommation électrique résidentielle hCESC (hors chauffage et eau chaude sanitaire) = 150,74 x 0,53 = 79,9 TWh

(À noter) Autre source disponible pour 2022

Comme l’explique le service statistique du ministère de la transition écologique : « Jusqu’à présent, les données de consommation d’énergie par usage dans le résidentiel étaient produites à partir des données du Ceren. Elles étaient ensuite calées, énergie par énergie, sur les statistiques de consommation résidentielle du bilan de l’énergie élaboré par le SDES. Pour l’année 2021, les consommations de chauffage électrique et gaz ont été estimées par le SDES avec une modélisation statistique liant les consommations quotidiennes d’énergie aux Degrés Jours Unifiés (DJU), les autres usages étant estimés à l’aide de la méthodologie du bilan de l’énergie. »  4

Il se trouve que le CEREN met à disposition à date des données 2022 (mais pas 2021 !) sur la répartition par usages de la consommation électrique résidentielle. Tant la consommation électrique totale que la répartition diffèrent sensiblement des données 2021 du SDES. Nous avons fait le choix de nous appuyer sur les données du SDES, puisque celui-ci assure les fonctions de service statistique des ministères chargés de l’environnement, de l’énergie, de la construction, du logement et des transports.

Pourquoi retranche-t-on le chauffage et l’eau chaude sanitaire de la consommation résidentielle totale ?

La majorité des résidences principales n’est pas chauffée à l’électricité. Pour qu’une équivalence production / consommation électrique soit applicable pour un foyer ou individu moyen, il est donc d’usage de considérer la consommation électrique hors chauffage et eau chaude sanitaire.

En 2024, « près de 40 % des résidences principales sont aujourd’hui chauffées par des solutions électriques ». 5

Autrement dit, 60 % des résidences principales ne sont pas chauffées à l’électricité. On considère qu’une hétérogénéité similaire existe pour la production d’eau chaude sanitaire (dont la consommation électrique équivalait en 2021 à 43 % de celle du chauffage).

Par ailleurs, il est intéressant de noter que « La part de l’électricité dans la consommation d’énergie pour le chauffage est en revanche de seulement 15 %, les résidences chauffées à l’électricité étant en moyenne moins consommatrices d’énergie pour le chauffage que la moyenne des autres logements du fait de caractéristiques différentes (taille, typologie de logements, taux d’utilisation, localisation géographique, etc.) » 6

2) Population au 1er janvier 2025

Population de France métropolitaine : 64,4 millions (estimé) 7

3) Consommation électrique hors chauffage et ECS par personne et par an

Actuellement, la consommation électrique moyenne hors chauffage et eau chaude sanitaire, par personne et par an, est donc d’environ 1203 kWh (= 79 900 000 000 kWh / 66 400 000 habitants).

Chaleur & Gaz – Unités et calcul des équivalences

En bref : Énergie Partagée utilise une valeur de consommation de chaleur moyenne par personne et par an = 4,5 MWh.

Equivalence de consommation

En chaleur bois, les consommations couvrent le chauffage et souvent l’eau chaude. En moyenne, on considère donc qu’un logement consomme 10 MWh/an de chaleur.
Ainsi, suivant le nombre de personne moyen par foyer (2,2), nous considérons l’équivalence de consommation de 4,5 MWh/an de chaleur par personne.

En gaz on calcule des équivalents avec une consommation des logements pour le chauffage + eau chaude + cuisson. Les consommations unitaires d’un logement couvrent plus d’usages et sont donc plus élevées que pour l’électricité. En moyenne un logement « normal » consomme environ 10 MWh/an de gaz.
Ainsi, de la mmême manière que pour la chaleur bois, nous considérons l’équivalence de consommation de 4,5 MWh/an de chaleur par personne.

Unités de puissance

En électricité, les puissances installées sont exprimées en watts (électriques).

En gaz, les puissances sont exprimées en débit et non en watts.

Comme le gaz se dilate ou se comprime facilement, un m³ peut comprendre un nombre très variable de molécules de CH4 selon la pression et la température. D’où l’utilisation d’une unité de m³ « normal », c’est-à-dire à pression et température standards (25°C, 1 bar).

De là, les débits d’injection de biométhane dans le réseau sont exprimés en Nm3/h = normaux-m³/h.

Et au lieu de parler de puissance installée, on parle de capacité maximale de production = Cmax.
Cette Cmax correspond au débit nominal pour lequel l’installation a été dimensionnée : elle est en Nm3/h.

En chaleur, les puissances sont exprimées en watts thermiques, qui ne sont pas les mêmes que les watt électriques. Les watt thermiques correspondent à la chaleur qui est effectivement délivrée aux clients, et pas à la consommation d’énergie nécessaire pour produire cette chaleur.

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