L’intervention en fonds propres : un appui capital

Les fonds propres sont les sommes rassemblées par des porteurs de projets pour financer un projet (comme l’apport pour l’achat d’un appartement). Sans ces fonds propres, le projet ne peut pas se réaliser.

Selon la technologie employée, ils représentent 20 à 40 % du budget total d’un projet de production d’énergie renouvelable et conditionnent l’octroi d’un prêt bancaire.

Énergie Partagée choisit d’aider les porteurs de projets à rassembler ces fonds propres non seulement car ils permettent de faire levier sur un financement bancaire dédié à la production d’énergie renouvelable, mais aussi parce que l’origine de ces fonds propres détermine la gouvernance de ces projets.

Financer en fonds propres, c’est le moyen de canaliser 5 à 10 fois plus d’argent vers les énergies renouvelables

Nos participations au capital ont vocation à durer aussi longtemps que la société de projet ou parfois à être cédées, exclusivement à des acteurs citoyens locaux ou des collectivités territoriales. Nos participations hors capital ont vocation à nous être remboursées progressivement en fonction des capacités de la société de projet.

En s’impliquant auprès des porteurs de projets, Énergie Partagée accède aux décisions et s’assure du bon fonctionnement des projets et du respect de nos valeurs éthiques. Cette garantie fait une différence importante avec les autres financements mobilisables (crowdfunding en prêt ou livret bancaire), qui n’offrent aucun pouvoir de décision et peu d’information dans la durée.

Un investissement rentabilisé par la vente de l’énergie

Les projets que nous soutenons vendent l’énergie qu’ils produisent à un tarif convenu dès le départ. L’adossement du modèle économique de ces projets à ces contrats de vente de l’énergie à prix fixé sur 15 à 20 ans leur offre une stabilité économique.

En tant qu’investisseur, Énergie Partagée est engagé dans une participation patiente car il faut laisser aux projets soutenus le temps de rembourser en priorité le prêt bancaire, puis de constituer des bénéfices pour ses investisseurs. Ainsi, la durée de placement conseillée aux actionnaires est de 10 ans : elle permet de se rapprocher d’un rendement de 4% brut par an qui sera disponible sous forme de dividendes ou de plus-value.

La diversité des projets pour mutualiser les risques

L’investissement à Énergie Partagée est réparti sur un ensemble de projets du portefeuille, et non affecté à un projet en particulier. Cette spécificité garantit une meilleure résilience face aux aléas de la production d’énergie renouvelable, et constitue une différence avec les plateformes de financement participatif ou avec l’investissement direct dans des sociétés de projets.

Selon les années et les conditions météorologiques, la production d’énergie d’un projet peut fluctuer par rapport aux prévisions. Ainsi, notre logique d’investissement mutualisé permet de constituer un portefeuille diversifié de projets de toutes tailles et de toutes technologies, répartis sur toute la France, qui répondent collectivement à ces incertitudes et aléas.

Les projets qui tournent bien compensent les projets qui produisent moins, et favorisent l’investissement sur de nouvelles initiatives.

Projet financé = projet suivi

Énergie Partagée a vocation à demeurer actionnaire des projets qu’elle finance, jusqu’à la fin de leur exploitation. Cet actionnariat est un véritable partenariat : nous sommes actifs dans la gouvernance des projets et dans le suivi de notre investissement.

Chaque année nos chargé·e·s d’instruction sont attentifs, pour chaque projet, à sa production d’énergie, sa rentabilité, sa gouvernance, les aléas et risques éventuels liés à la production d’énergie, et son respect des critères de notre label.

Ce partenariat s’inscrit dans le temps long. C’est pourquoi Énergie Partagée collabore de plus en plus avec les collectivités territoriales qui recherchent avant tout un partenaire stable et raisonnable, tourné vers l’intérêt général, pour les épauler dans la réappropriation de leur production d’énergie à l’échelle territoriale.