Association Les Cowattés – Coopérative COWATTECO
Hérault (34)Grappes photovoltaïques sur les communes d'Entre-vignes et alentours.
Vend sa production à EnercoopCe projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
En savoir plus sur la labellisationTout ou partie de l'énergie produite par cette installation est vendue à Enercoop, fournisseur d'électricité vraiment vert.
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
Sur le Larzac, nous expérimentons depuis 30 ans une gestion collective du foncier. Le projet Lum del Larzac en est un prolongement dans le domaine de l’énergie, en cohérence avec notre volonté d’œuvrer pour le bien commun.
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Quoi de mieux sur cette terre symbolique que d’utiliser ses ressources pour produire de l’énergie renouvelable ?
Pour lutter concrètement contre le réchauffement climatique et sortir du nucléaire, des fermiers du Larzac ont décidé d’utiliser les toitures de leurs fermes pour installer des panneaux photovoltaïques.
Ce sont 17 agriculteurs qui participent au projet, qui s’étale sur 12 communes !
L’installation de ces panneaux est réalisée par une entreprise locale, C2A (Compagnie des Artisans Associés) située au sud du département.
La grappe de toitures photovoltaïques se compose de 17 toitures de 9 kWc sur bâti (habitations).
Depuis le départ, le projet est accompagné et suivi par la coopérative Enercoop Midi-Pyrénées. Elle apporte les conseils et les orientations quant au choix juridique, à la faisabilité du projet et la viabilité économique du projet.
“Sur le Larzac, nous expérimentons depuis 30 ans une gestion collective du foncier. Le projet Lum del Larzac en est un prolongement dans le domaine de l’énergie, en cohérence avec notre volonté d’œuvrer pour le bien commun”explique Ghislaine Ricez, animatrice du projet.
La Société Civile des Terres du Larzac (SCTL) est née de l’abandon du projet d’extension du camp militaire du Larzac, en 1985. Après des années de lutte pour la préservation de leurs terres, les paysans obtiennent un bail emphytéotique avec l’État pour une expérience de gestion collective de ces terres : la SCTL est née !
Elle est basée sur une gestion collective avec les 60 fermiers qui la composent.
“A l’origine, un des fermiers souhaitait refaire sa toiture et a réfléchi à un équipement photovoltaïque. Il a soumis son idée à la SCTL qui est propriétaire donc décisionnaire. Comme plusieurs personnes étaient décidées à s’impliquer, nous avons réfléchi à un projet collectif.”
L’objectif pour la SAS Lum del Larzac : réussir à produire une énergie locale, collective et renouvelable, dont les bénéfices seront dédiés à la restauration et la conservation du patrimoine bâti, et idéalement permettre l’installation de nouveaux fermiers sur le plateau…
Comme la SCTL n’a pas de vocation commerciale, la création d’une nouvelle structure s’est imposée : le choix s’est donc porté sur une Société par Actions Simplifiée (SAS) qui offre aux actionnaires une plus grande liberté d’organisation avec des règles de fonctionnement souples. La société s’appelle SAS Lum del Larzac.
La SAS, créée en avril 2015, comporte trois collèges :
– Le collège “Fondateurs” composé de la SCTL et de la SC GFA Larzac. Le renouvellement des membres de ce collège se fait par la gérance de chacune des sociétés (SC GFA Larzac et SCTL). Ce collège dispose de 60 % des droits de vote.
– Le collège “Contributeurs” composé des particuliers investisseurs personnes physiques et personnes morales (associations, coopératives, GAEC, etc.). Ce collège dispose de 36 % des droits de vote.
– Et le collège “Partenaires” représentant Enercoop Midi-Pyrénées. Ce collège dispose de 4 % des droits de vote.
La SCTL garde la majorité décisionnelle au sein de cette structure.