Placer son argent pour faire vivre des idées
![La toiture solaire de l'entreprise Pic Bois dans l'Ain, premier projet financé par Solira, via le financement citoyen](https://energie-partagee.org/wp-content/uploads/2018/03/pic-bois-860x433.png)
Reportage de Basta Mag sur la Biocoop du Mantois dans les Yvelines, financée par les citoyens en partenariat avec Énergie Partagée.
![basta mag mantois](https://energie-partagee.org/wp-content/uploads/2016/06/screenshot-energie-partagee-3-1.png)
[…] La toiture solaire de la biocoop d’Épône est l’un des premiers projets d’Énergie Partagée Investissement (EPI), outil participatif qui permet de financer divers outils de production d’énergie renouvelable partout en France.
« À l’époque, la structure s’appelle Solira, explique Erwan Boumard, actuel directeur de EPI. Fondé par l’association Hespul, spécialiste du photovoltaïque, et par Inddigo, cabinet de conseil et d’ingénierie en développement durable, le fonds a collecté un million d’euros qui ont été ventilés sur trois centrales solaires. »
![Toiture PV sur le toit de la Biocoop le Mantois - Epône Toiture PV sur le toit de la Biocoop le Mantois - Epône](https://energie-partagee.org/wp-content/uploads/2014/07/Installation-Biocoop-e1460630147524-1400x700.jpg)
Pour l’équipe d’Épône, Solira tombe à pic. « Nous avions l’idée, et l’envie d’avoir cette production d’énergie mais nous ne disposions pas de la technicité pour monter nous-mêmes ce projet », détaille Benoît Delmotte.
311 000 €, soit un peu moins de la moitié du coût total ont été attribués à la centrale de la biocoop. « Le reste a été emprunté à la banque populaire, à la NEF, et à la CEFA (banque coopérative italienne) », explique Erwan Boumard. Solira d’abord, puis EPI désormais, ont signé un bail emphytéotique avec Biocoop, qui leur met à disposition la toiture du bâtiment pour 100 ans.
Il s’agit plutôt d’essayer de changer les choses avec son argent, de faire vivre des idées. Si ça dort à la banque, on ne sait pas à qui ça sert ni à quoi ça sert !
« On attend aucun retour sur investissement, précise Sylvain. Il s’agit plutôt d’essayer de changer les choses avec son argent, de faire vivre des idées. Si ça dort à la banque, on ne sait pas à qui ça sert ni à quoi ça sert !”.
Nolwenn Weiler