Quelles sont les actions de la commune déjà réalisées ou en projet dans le domaine du photovoltaïque ? Plusieurs installations sont déjà réalisées sur la commune : les tout premiers panneaux ont été installés sur le Triptik mais c’était plutôt symbolique. Le projet beaucoup plus important d'une puissance de 40kWc est celui de la toiture des vestiaires du rugby mis en service en septembre 2020. C’était le premier projet sur un bâtiment neuf. La production d’énergie photovoltaïque était inscrite dans le cahier des charges. Il y a deux chantiers en cours : dans le cadre de la réhabilitation thermique et fonctionnelle de l’école du Chevré, des panneaux sont en cours d’installation sur l’extension toute neuve du préau pour une future production de 18 kWc. La salle de gym-danse du Chevré va sortir de terre en septembre 2022 et sera prête en septembre 2023. Là aussi, le bâtiment a été conçu et pensé pour produire de l’énergie photovoltaïque (90 kWc). A Acigné, tous les bâtiments communaux en projet sont maintenant systématiquement étudiés pour recevoir des panneaux photovoltaïques. Quel intérêt voyez-vous au développement de projets citoyens d’énergies renouvelables sur le territoire ? C’est très intéressant d’impliquer les Acignolais dans ces projets-là. En interne, la commune pourrait faire les travaux mais il est essentiel que chacun participe à la transition énergétique. Ce qui est important aussi, c’est que les projets concernent un territoire donc des citoyens, des collectivités et des entreprises comme la Cabanerie. Produire de l’énergie qui va être consommée localement est motivant pour les Acignolais. C’est aussi une forme d’engagement que de financer de tels projets. Concernant le projet photovoltaïque Soleil sur Vilaine, que pouvez-vous dire pour encourager les Acignolais à y participer ? C’est important de sortir des énergies fossiles et aussi de l’énergie nucléaire qui consomme énormément d’eau. On dit toujours que le nucléaire permet de décarboner mais à quelles conditions ! Il faut certes être indépendant énergétiquement mais avant tout il faut sortir d’un système qui n’est pas écologique. De plus il faut absolument produire localement. Je suis convaincue que le photovoltaïque est une réponse mais les pratiques de consommation devront changer. Il faudra consommer en journée par exemple. Tout le monde est capable de changer ses habitudes pour faire des économies d’énergie. Il ne faut pas non plus perdre de vue la sobriété. Ce qui est difficile c’est d’aller vers les citoyens qui ont moins d’appétence pour ces projets. En rencontrant les gens, on peut déconstruire les fausses idées reçues sur le photovoltaïque. De plus, le photovoltaïque est un secteur d’activité en croissance et qui crée de l’emploi. Comment la commune contribue-t-elle au projet de Soleil sur Vilaine ? La commune est entrée au capital de la SAS Soleil sur Vilaine et elle participe au conseil de gestion. Elle a mis à disposition la toiture des services techniques de la ville. Elle a toujours fourni les documents nécessaires à l’étude des toitures repérées. Les élus font leur possible pour faciliter la communication de Soleil sur Vilaine avec les Acignolais par l’intermédiaire de la revue municipale, du site de la ville et des affichages. Le collectif est toujours invité à participer à l’animation « En Transition» organisée par la ville.