Forges on t’aime
Loire-Atlantique (44)Les habitants de la rue des Forges souhaitent développer des projets de production d'énergie renouvelable aux alentours de la rue où ils habitent, à Nantes.
La démarche citoyenne de ce projet a été examinée et validée par Énergie Partagée selon les 5 axes du Label Énergie Partagée : l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie. Un suivi permet de vérifier cette démarche tout au long du projet.
En savoir plus sur la labellisationLes Centrales Villageoises sont des sociétés locales qui associent étroitement sur un bassin de vie les habitants, collectivités et entreprises locales.
Les Centrales Villageoises sont des sociétés locales qui associent étroitement sur un bassin de vie les habitants, collectivités et entreprises locales.
La démarche citoyenne de ce projet a été examinée et validée par Énergie Partagée selon les 5 axes du Label Énergie Partagée : l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie. Un suivi permet de vérifier cette démarche tout au long du projet.
Les énergies renouvelables sont une chance à saisir pour le monde rural. En plus de créer de la richesse, elles répondent localement à un problème planétaire : réaliser la transition énergétique dans les années qui viennent, pour nos enfants.
Participez localement
et apportez vos compétences
en rejoignant la société du projet.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en matière d’énergies renouvelables, ce territoire du Piémont Vosgien était précurseur. C’est ici qu’a vu le jour dès 2005 le parc du Haut des Ailes, le plus grand projet éolien participatif français à l’époque, associant ENGIE et 98 actionnaires locaux.
On y dénombre également des initiatives privées remarquables : l’installation de panneaux solaires du gîte d’étape « la Croisée Découverte » à Reillon, l’unité de méthanisation de l’exploitation agricole des « Brimbelles » à Mignéville – première en France à valoriser les effluents d’élevage par méthanisation, ainsi que la scierie de Machet à Saint-Sauveur, une ancienne scierie hydraulique un temps remise en activité.
Une appropriation locale de la production d’énergie qui ne date pas d’hier, et qui a même donné naissance à la « Route des énergies renouvelables », un projet pédagogique porté par l’association Lorraine Énergies Renouvelables. À travers l’ouverture des 4 sites aux particuliers et aux scolaires, l’éducation à l’environnement et au développement durable, l’association vise à sensibiliser aux énergies renouvelables et à la maîtrise des consommations. Chaque année, des centaines de personnes arpentent ainsi ce petit bout de Lorraine pour découvrir le solaire, l’éolien, le bois, la méthanisation et se former aux bonnes pratiques énergétiques.
C’est dans cette dynamique que les Centrales Villageoises de Vezouze en Piémont sont nées. Lors d’une conférence des maires, un élu d’un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) présente le modèle des Centrales Villageoises. L’idée fédère quelques élus locaux, animés par la volonté de développer les énergies renouvelables sur leur territoire et de montrer l’exemple. Des groupes de travail se forment et les Centrales Villageoises de Vezouze en Piémont sont créées officiellement le 5 février 2019 sous la forme d’une SAS, autour d’une charte conjuguant projet citoyen, respect du patrimoine et développement local.
De 11 actionnaires fondateurs, pour un capital initial de 28 250 €, les Centrales Villageoises sont passées à 83 : 12 communes, la CCVP, 67 particuliers (dont 6 mineurs), 3 associations et une entreprise. Le projet témoigne d’une réelle gouvernance citoyenne qui associe habitants, entreprises et collectivités locales. L’objectif d’étendre le capital à un maximum d’actionnaires désirant investir dans les énergies renouvelables a ainsi été atteint. Plus de 127 000 € de fonds propres ont été collectés, sur un budget global de 569 345 €.
Trois ans seulement après la première réunion de travail, le projet est en fonctionnement. Afin d’affirmer son caractère collectif et le rendre visible, les Centrales Villageoises ont choisi d’installer leur grappe photovoltaïque sur des bâtiments publics uniquement.
Dix toitures ont été retenues : celles des églises de Domjevin, Autrepierre, Amenoncourt et Bertrambois, des salles des fêtes de Val-et-Châtillon et Repaix, des anciens haras de Domèvre sur Vezouze, du gymnase de Badonviller, des locaux de la Communauté de communes à Blamont et de la mairie-école d’Ancerviller. Les installations sont ainsi réparties sur l’ensemble du territoire et pourraient dans un avenir proche s’étendre aux particuliers et aux entreprises.
Durant l’assemblée générale de septembre 2021, les actionnaires ont en effet acté de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Deux nouveaux projets sont à l’étude : lancer la deuxième phase du projet photovoltaïque avec une nouvelle grappe sur toit, ou participer à la mise en place d’un parc au sol de plus grande envergure – l’installation serait cette fois portée par une entreprise. Le territoire de Vezouze en Piémont est loin d’en avoir terminé avec les énergies renouvelables, et c’est tant mieux !
Énergie Partagée a bénéficié d’un soutien financier du Fonds Social Européen pour l’élaboration de cette page web.