Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
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Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
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Dans sa volonté d’agir sur la question énergétique, la communauté d’agglomérations Quimper Bretagne Occidentale (QBO), dans le Finistère, a engagé plusieurs actions. Elle s’est dotée par exemple d’un cadastre solaire, permettant de connaître le potentiel de production photovoltaïque de toutes les toitures de l’agglomération (maisons, bâtiments publics, industries…).
Après avoir travaillé à l’identification de sites potentiels pour produire des énergies renouvelables, elle s’est penchée sur un site pour élaborer un projet de parc photovoltaïque au sol d’une surface de 7,5 ha. Après une première étude de faisabilité, notamment au niveau environnemental, un appel à projets a été lancé, remporté par l’entreprise Entech et Énergies en Finistère (Société d’économie mixte du Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère), basées à Quimper.
C’est le site de l’ancienne décharge de Kerjéquel, fermée à la fin des années 1990, qui a été retenu pour ce projet. Sur un terrain de 13 ha sont enfouis environ 1,7 Mt de déchets industriels et commerciaux et ordures ménagères, recouverts d’une couche de terre sur une vingtaine de mètres d’épaisseur, ce qui rend les terrains impropres à toute construction ou activité agricole. Depuis, la nature y a repris ses droits et le site est en cours de reconversion. Un inventaire du milieu naturel a été réalisé afin de déterminer l’emplacement des futurs panneaux photovoltaïques et d’en minimiser au maximum l’impact environnemental, en tenant compte des zones sensibles.
Le projet imaginé représente aujourd’hui 7,5 ha de panneaux, d’une puissance de 7 MWc, qui produiront environ 7650 MWh par an. L’énergie électrique, produite en haute tension, sera directement injectée dans le réseau. Mais la conception exacte du projet ne sera connue qu’à l’issue des études.
La collectivité a souhaité dès le début que les citoyens soient parties prenantes du projet. Énergie Partagée a été associée afin d’apporter son expertise et expérience en matière de mobilisation citoyenne et la possibilité d’ouvrir l’investissement aux citoyen·nes à toutes les étapes du projet. Les riverain·es et habitant·es du territoire qui souhaitent s’investir dans cette nouvelle ferme solaire peuvent donc entrer au capital, par l’intermédiaire d’Énergie Partagée.
Taranis, le réseau régional breton des énergies citoyennes, sera pour sa part en charge d’informer et d’identifier des personnes motivées sur le territoire de la communauté de communes, susceptibles d’être motrices dans la création d’une société locale d’énergie citoyenne, qui pourrait investir à terme dans le projet de Kerjéquel et plusieurs autres projets d’énergie renouvelable, et accompagner ainsi la transition énergétique du territoire.
Sur le site de Kerjéquel, l’installation des panneaux photovoltaïques pourrait se faire début 2026, pour une mise en service en milieu d’année.
