[Sylvie] Ça satisfait mon besoin de responsabilité.
[Christophe] C’est un équilibre personnel hyper important pour moi.
[Marie-Noëlle] C’est une gratification. Je me sens un petit peu utile.
[Philippe] Tu as l’impression que tu construis un monde meilleur ou en tout cas un avenir plus désirable.
[Christophe (2e)] La fierté d’avoir fait les choses proprement.
[Jacky] Ça fait pas mal d’années que je milite ou que je signe des pétitions en tous genres et que j’étais toujours contre quelque chose et que j’en avais un peu marre d’être contre. Je me suis dit : « Maintenant, il va falloir être pour. »
[Anne] Ça fait partie de cette cohérence que je donne entre ce que je veux voir changer dans le monde et ce que moi, je peux faire déjà à mon échelle.
[Marie-Noëlle] C’est le mot partage. J’ai aimé ce titre : « Partagée ». Oui, je veux partager.
[Sylvie] Je suis très contente pour moi et pour l’exemple que je donne aux autres. Ça amène une tranquillité d’esprit. Et puis, waouh, ça me donne une raison d’exister, d’être là, vraiment.
[Guy] Ça me permet d’apporter ma petite pierre, à essayer d’assainir le monde actuel.
[Sylvie] La goutte d’eau du colibri, c’est vraiment ça.
[Augustin] C’est de donner du sens à son épargne plutôt que d’avoir des sous bloqués sur un livret A qui ne rapporte plus grand-chose. On met son épargne au service d’une cause qui nous touche.
[Christophe] C’est pour les générations qui viennent derrière. Nous, on n’est plus vraiment concernés par le réchauffement climatique. Dans 30 ans, on ne sera plus là, enfin en ce qui me concerne. Mais les enfants et les petits-enfants, il faut se projeter !
[Augustin] C’est de donner du sens et faire en sorte de ne pas me sentir trop responsable le jour où les effets du changement climatique se feront réellement sentir pour les pays occidentaux. Au moins, j’aurais fait ce que j’aurais pu et je me sentirais moins mal, peut-être.
[Adrien] C’est un choix conscient de se dire : « Je mets mon argent ici, ça va avoir tel effet ». J’ai l’impression qu’on ne se rend pas assez compte du pouvoir que ça peut avoir.
[Jean-Louis] Il y a pas de raison qu’on ne vive pas avec cette transparence. On en manque beaucoup trop.
[Manuel] On cherche d’abord du profit. Je pense que ça, pour le coup, c’est néfaste pour l’Homme, c’est néfaste pour la planète. Il est temps de réfléchir à comment utiliser l’argent différemment pour des projets plus intéressants pour la société.
[Sylvie] J’ai décidé de mettre mes pépettes au service du concret : l’énergie.
[Anne] J’ai voulu aller plus loin. J’ai voulu aussi contribuer au fait qu’il y ait plus de production d’énergie renouvelable et donc j’ai investi.
[Augustin] J’ai décidé de m’investir dans Énergie Partagée parce qu’il me semble que c’est le moyen d’agir le plus concret aujourd’hui dans le spectre des énergies renouvelables.
[Philippe (2e)] Si tu vas voir ton banquier, il a plein de trucs à te proposer, plus jolis, moins défiscalisables, je sais pas quoi, etc. Quand on dit : « J’y réfléchis un peu et j’ai posé mon argent, pas la totalité, mais une partie sur des choses qui font sens », il y a plein de gens qui sont preneurs, surtout par rapport à la défiance de la finance. Tu sais, c’est normal. Quand tu te dis : J’ai regardé et je me suis dit : « Ça, ça peut faire sens sans prendre un risque majeur sur l’argent », les gens, ils sont preneurs.
[Sylvie] C’est vraiment soutenir des projets qui sont propres, éthiques, qui soient clairs, transparents et que ça rapporte.
[Philippe (2e)] Énergie Partagée, elle fait plus 2 % cette année, c’est-à-dire on a des primes sur le cours de l’action. Si on a un horizon de temps à cinq ans, ce qui est généralement le type de raisonnement qu’on a avec une banque ou avec l’économie sociale et solidaire, on a le même type de rapport au bout d’un certain temps.
[Thomas] Aujourd’hui, ils ont collecté 13 millions d’euros. [Note : cette information n’est plus à jour. Au 31 août 2024, Énergie Partagée a collecté 42,7 millions d’euros.]
[Augustin] On est 5 000 sociétaires aujourd’hui dans Énergie Partagée. [Note : cette information n’est plus à jour. Au 31 août 2024, Énergie Partagée compte plus de 7500 actionnaires citoyens.]
[Jacky] On sent que depuis cinq ans, il se passe vraiment quelque chose, que la famille s’agrandit.
[?] On est quand même nombreux à avoir un petit peu d’argent de côté. Mettons cet argent à disposition de ceux qui sont prêts à développer des projets d’énergie renouvelable.
[Sylvie] Renseignez-vous bien. Lâchez vos idées préconçues avant de dire « non, non, non ».
[Jacky] De venir avec nous, d’y croire, de se renseigner, de voir que maintenant, il y a une carte de France avec les projets, qu’il y en a partout autour de nous et qu’on peut aller voir sur place. On peut aller voir sur Internet, mais aller voir sur place et rencontrer tous ces citoyens qui se sont investis, qui investissent de leur temps et qui croient aux énergies renouvelables et qui ont une énergie eux-mêmes très renouvelable.