Le cap est clair, alors embarquons pour la transition énergétique citoyenne

Energie-Partagee-voilier

Ils se sont jetés à l'eau, dans une aventure bien trop grande pour eux, à bord d'une embarcation modeste mais robuste et agile, poussée par les vents de l'enthousiasme, de l'exigence et la conviction qu'il faut d'abord tenter pour réussir.

Ça ne vous rappelle rien ?

Tout comme ce voilier, Énergie Partagée et les projets d’énergie citoyenne relèvent quotidiennement un défi : celui de réunir les habitants, acteurs locaux et collectivités pour produire une énergie renouvelable indispensable à l’équation de la transition énergétique. Ce n’est pas gagné d’avance, mais nous sommes convaincus qu’il faut ouvrir la voie, maintenir le cap et attirer les regards. Depuis plus de 10 ans, ces projets sont sortis de terre, produisent de l’énergie et démontrent chaque jour un peu plus leur pertinence.

Un partenariat métaphorique, au long cours

Vous l’aurez compris, Énergie Partagée a décidé de prendre le large, en s’associant à un voilier de 6,50 m engagé pour des courses atlantiques et transatlantiques.

650, c’est le plus petit format de bateaux engagés sur des courses nautiques à travers les mers du globe. Ce sont les David (vs Goliath) des mers, des voiliers petits mais costauds, évoluant à une échelle plus humaine.

Pourquoi ce partenariat ?

Parce que les skippers –  Gaspard Guillonneau et Aymeric Le Renard – nous l’ont proposé et nous ont convaincus : évoluant tous les deux dans les secteurs des énergies renouvelables et du développement territorial, ils voulaient absolument voguer sous les couleurs de l’énergie citoyenne.

Mis en contact par l’intermédiaire de Bretagne Énergie Citoyenne, appuyés par le mécène Épopée, nous nous sommes rapidement accordés qu’il s’agissait d’une heureuse manière de parler de l’énergie citoyenne et de mettre un pied (marin) dans le monde nautique avec lequel nous partageons plusieurs points communs : attachement aux éléments naturels, sobriété, résilience, capacité d’action, importance du cap et du gouvernail… (nous filerons ces points communs dans de prochains articles…).

Et puis parce que nous avions besoin d’air frais, de vent dans les cheveux et d’embruns !

Objectif : la mini-transat

En ligne de mire, Aymeric et Gaspard se fixent comme objectif de se qualifier et de courir la Mini-Transat au printemps 2023 : Des Sables d’Olonnes à Saint-François en Guadeloupe.

Une bonne manière de souligner l’intention d’Énergie Partagée d’accompagner des projets citoyens dans les départements et territoires outre-mer, à travers l’animation de réseaux territoriaux.

De l’eau, du vent… et l’énergie de la volonté

Et puis évidemment, il y a l’idée que les plus grandes aventures peuvent se réaliser à la seule force des énergies naturelles, sans impacter les écosystèmes, en cohabitant simplement. Avancer sans tout casser, évoluer sans laisser de traces ni d’impacts à long terme (ou le moins possible)… ça nous parlait bien.

À bord, tout est fait pour optimiser le recours aux éléments renouvelables : les voiles bien évidemment, sans lesquelles il serait compliqué d’avancer, mais également le solaire pour recharger les batteries servant à alimenter les petits appareillages. Encore de bonnes raisons de renforcer les liens.

Pendant les prochains mois, nous vous ferons partager sur les réseaux sociaux et dans nos newsletters leurs courses, leur expérience et quelques ambiances, sur la mer et sur la terre.
Et illustrerons les multiples liens qui réunissent nos aventures !

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