+ 4,9 % en 2022 – Pourquoi et comment les actions Énergie Partagée prennent-elles de la valeur ?

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L'assemblée générale des actionnaires d'Énergie Partagée Investissement a voté l'émission d'une nouvelle prime de 5,60 € par action. Une valorisation record (portant l'action à 120 €), qui correspond à la consolidation prévue de notre modèle économique.

Augmentation de l’action de 5,60 €

La valorisation de l’action Énergie Partagée par une prime de 5,60 € intervient après quatre années de renchérissements successifs du placement. Amorcée en 2017, cette prise de valeur a été progressive pour tenir compte de la consolidation continue, mais non spéculative, du modèle économique de l’outil d’investissement. La valorisation atteint le taux de 4,9%, dépassant de plus de 1% la rentabilité de croisière visée par Énergie Partagée.

Une rentabilité promise et atteinte grâce à nos actionnaires

Cette valorisation intervient exactement 10 ans après la création d’Énergie Partagée, lors de laquelle a été fixé l’objectif de stabiliser à horizon 10 ans une rentabilité autour de 4% par an. Cet objectif est en passe d’être atteint, même si les premiers actionnaires n’ont pas pu bénéficier d’un niveau de rentabilité comparable aux prochains entrants. Par leur patience, ces actionnaires historiques de ces 10 premières années ont ainsi activement contribué à échafauder un modèle économique stable et raisonnablement rentable.

Le principe : le capital investi se valorise au rythme de la production

Les fonds collectés par Énergie Partagée parmi ses milliers d’actionnaires sont investis dans plusieurs sociétés de projet de production. Une fois en fonctionnement, ces sociétés vendent l’énergie qu’elles produisent et perçoivent en échange des revenus plus ou moins réguliers. Ces revenus servent à rembourser prioritairement la dette bancaire, durant une période – variable selon le projet – de 5 à 20 ans.

La logique mutualisée d'Énergie Partagée
La logique mutualisée d’Énergie Partagée

Ainsi, puisqu’il n’y a pas ou peu de bénéfices les premières années (car la dette pèse lourd), il n’est pas possible (ni souhaitable) de distribuer des dividendes aux investisseurs. En effet, il convient en phase de démarrage de garder cet argent pour les besoins de la société et du projet. D’ailleurs, les statuts SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) et l’agrément ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale) limitent la part des résultats qui pourraient être distribuée en dividendes, pour les mêmes raisons.

À mesure que la société augmente ses revenus et réduit sa période de remboursement de crédit, elle réduit les risques encourus et la durée la séparant de la période de pleine rentabilité (lorsque la dette bancaire aura été totalement épongée et que tous les revenus seront pour la société).

Principe de financement d’un projet renouvelable : la phase de remboursement bancaire avant les investisseurs

Il est impossible de répercuter, comptablement dans les comptes d’Énergie Partagée, la valeur prise par chacune de ses participations. La seule solution serait de se retirer du capital de ces sociétés pour constater leurs prises de valeur, mais le rôle d’Énergie Partagée est de rester auprès des projets aussi longtemps que nécessaire.

Ainsi Énergie Partagée a choisi de valoriser ses actions pour refléter cette prise de valeur – pour l’instant invisible – de l’ensemble de ses participations. Pour calculer ce montant, la santé économique des principaux projets a été examinée afin d’évaluer une prise de valeur globale. Cette analyse a également été tempérée par la volonté de placer le modèle économique Énergie Partagée à l’abri de tout soubresaut et dans une logique non spéculative conformément à la Charte Énergie Partagée. Ainsi, une valorisation de 5,60 euros s’avère à la fois prudente et représentative de la tendance en cours.

Un modèle économique sur les rails

Cette prime d’émission permet de constater qu’Énergie Partagée Investissement prend de la valeur et confirme la pertinence de notre modèle économique : en augmentant la valeur de l’action, nous valorisons les souscriptions des actionnaires de longue date tout en incitant à la venue de nouveaux  qui prennent moins de risques, maintenant que le modèle est stabilisé.

L’autre bonne nouvelle de l’année 2020, c’est le résultat bénéficiaire de l’exercice qui nous permet à partir de cette année la réalisation de nos premières réserves comptables. Effectivement,en application de nos statuts et de notre agrément ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), 50 % de notre résultat annuel distribuable doit obligatoirement être mis en réserve. Ceci pour respecter les engagements que nous avons pris.

Que faire maintenant ?

Si vous avez acquis vos actions il y a quelques années ou quelques mois, vous constatez déjà une plus-value de 4,4€ à 15,6€ par action. Cette rentabilité amorcée en 2017 et confirmée cette année est conforme au cap économique fixé à la date de déploiement national de notre outil.

En effet, nous souhaitons embarquer le maximum de citoyens dans le financement actif de projets d’intérêts territoriaux ; le rendement financier est une composante importante d’un engagement massif des citoyens et nous souhaitons prouver la pertinence et la viabilité de cette action collective. L’objectif est de continuer à valoriser les parts de capital en fonction de la production du portefeuille de projets dans les prochaines années.

Ainsi, si vous le souhaitez, vous pouvez faire racheter vos parts par Énergie Partagée au prix actuel (120 euros par action) ou bien les conserver comme placement à la fois éthique, concret et au rendement raisonnable.

Le bon moment pour resouscrire

Vous pouvez également en profiter pour souscrire à nouveau des parts afin de soutenir encore davantage les projets dans lesquels nous devrons engager 8 millions d’euros dans les 24 prochains mois et que l’équipe d’Énergie Partagée accompagne au quotidien.
Ces projets ont besoin de vous et d’Énergie Partagée.

Graphique des besoins et ressources financières d’Énergie Partagée pour investir en 2023-24