ForestEner La Mure
ISERE ()La commune de La Mure a fait appel à ForestEner pour s'équiper d'un réseau de chaleur bois énergie et citoyen. Il dessert un complexe sportif, un hall des sports et l'école des Bastions.
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
En savoir plus sur la labellisationCe projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
Ce projet est à gouvernance locale et partagée, impliquant les acteurs locaux qui le souhaitent : habitant·es, collectivités, entreprises et associations… Il démontre concrètement qu'un autre modèle de société est possible, et que l'énergie peut être une question accessible à tous.
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ce projet citoyen et bien d'autres
avec Énergie Partagée.
L’idée est venue au départ d’une habitante de la commune du Vigan, actionnaire de la société citoyenne Céléwatt ayant connaissance d’autres projets citoyens de parcs solaires sur le département du Lot, a suggéré à sa municipalité d’en implanter un sur son territoire. Une zone classée « à urbaniser », sur le lieu-dit Le Pouget, est pressentie pour accueillir ce projet, sur laquelle une étude pour la construction d’habitations ou encore d’un parc de loisir à thématique historique n’avait pas abouti précédemment. La municipalité s’est alors tournée vers la coopérative Enercoop Midi-Pyrénées, rejointe par deux autres partenaires, Énergie Partagée et EnRciT (devenu depuis une filiale à 100 % d’Énergie Partagée). « La société de projet Soleil du Vigan en Quercy Bouriane a vu le jour début 2022 afin de faciliter la mise en place d’un partenariat de co-développement et de co-financement entre la commune et ces trois acteurs », raconte Mathilde Galantucci, d’Enercoop Midi-Pyrénées.
À l’automne 2023, le projet en est à l’étape des études d’impact environnemental, une espèce protégée de papillon, l’azuré du serpolet, étant présente sur le site. Des mesures d’évitement et de réduction de l’impact ont été imaginées. Une diminution de l’emprise au sol du projet ainsi que l’augmentation de l’espacement entre les tables ont été étudiées.
Une réflexion a été menée par un groupe de sociétaires pour décider de l’abandon ou de la poursuite du projet. La deuxième option a été retenue, avec l’application de mesures compensatoires : les acteurs de Soleil du Vigan sont à la recherche de parcelles présentant le même type de milieu, c’est-à-dire un biotope de pelouse sèche qu’affectionne l’azuré du serpolet, pour en faire des zones protégées, afin de compenser celle qui risque d’être impactée par la construction du parc photovoltaïque. « Il est à noter que la zone qui nous intéresse pour le projet est de toute façon en train de se « refermer », du fait des pins qui gagnent du terrain, et que la présence des panneaux solaires peut en favoriser la réouverture », explique Mathilde Galantucci.
Avant l’ouverture future de son capital aux citoyen·nes, Soleil du Vigan mène une action d’information auprès de la population locale. Le projet a été présenté dans les bulletins municipaux et une permanence tenue par un bénévole a été mise en place à la mairie, plus spécifiquement à destination des riverain·es, le futur parc étant situé à moins de 500 mètres d’habitations. Au-delà des réunions publiques obligatoires, une soirée d’information sera organisée, où les habitant·es pourront poser des questions et exprimer de quel type d’animation ils ou elles souhaiteraient bénéficier : des ateliers à thèmes, des visites du site ou autre. Les actions de sensibilisation seront donc organisées « à la carte » !
Selon Mathilde Galantucci, le permis de construire sera idéalement déposé fin 2023, le chantier pourrait débuter à la mi-2025, pour une mise en service début 2026.