Citéol Mené
Côtes d'Armor (22)parc éolien de 7 machines de 850kW. Projet monté à l'initiative d'habitants et élus des communes. 30% du financement a été apporté par 137 particuliers. Mise en service en 2008
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
En savoir plus sur la labellisationLa société qui porte ce projet est agréée "Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale".
Tout ou partie de l'énergie produite par cette installation est vendue à Enercoop, fournisseur d'électricité vraiment vert.
La société qui porte ce projet est agréée "Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale".
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
Nous nous considérons comme une sorte d’AMAP de l’énergie. La transition passe en grande partie par l’agriculture et l’alimentation. Aujourd’hui le département des Pyrénées Orientales produit 20 % de son énergie et 20 % de son alimentation. À nous de faire grandir ensemble ces chiffres !
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Bertrand Rodriguez, porteur du projet, arrive à Perpignan en 2005 pour suivre un master en Énergie solaire à l’université. En 2006, l’association Énergie Citoyenne est créée pour fédérer les membres de la promotion du master.
La région dans laquelle elle s’implante n’est pas un hasard : c’est une région chargée d’histoire sur le solaire. Le premier four solaire au monde a été construit en 1900 à Sorède, petit village occitan. Une association a reconstruit ce four solaire qui est ouvert à la visite depuis peu.
Pour autant, que ce soit pour la gestion des déchets, les repas proposés dans les collectivités, la région n’était, à l’époque, pas prête à engager des actions de transition énergétique. L’association commence à essaimer sur le domaine universitaire et plus tard en ville.
Créée en 2014, CatEnR est au départ une association de préfiguration pour tester l’outil d’innovation sociale sur le territoire. Une cinquantaine de personnes étaient présentes lors de la création. Des premiers emprunts associatifs sont faits pour commencer à engager quelques frais.
Au départ, les deux premiers projets émergent sur des locaux professionnels utilisés par des personnes sensibilisées à la transition : un paysan boulanger avec un bâtiment agricole, un ingénieur en énergie qui s’intéresse de près aux énergies renouvelables…
Le grand public perçoit plutôt bien les projets et l’association gagne un appel à projets. C’est auprès de structures amies comme Combrailles Durables, Conflent Énergies, Énergie Partagée et Enercoop Languedoc-Roussillon que CatEnR et Centrales Villageoises viennent chercher du soutien et des retours d’expérience.
Fin 2014, la SCIC SARL est montée. Le groupe projet monte en compétence et de nouvelles installations se présentent : une éolienne Pigott de 700 W en site isolé au Fort de la Galline est mise en service en 2015.
Outre le projet avec le paysan boulanger, qui est lié à Terre de Liens, CatEnR profite des synergies sur le territoire pour augmenter le champ des possibles.
Le constat de base est que la production d’électricité ne peut pas se faire en association. Donc le triptyque négaWatt sobriété énergétique / efficacité énergétique / énergies renouvelables peut se décliner sous deux formes juridiques.
Energ’Ethiques 66 se charge des actions de sensibilisation ciblées, auprès des écoles et du grand public, quand CatEnR gère la partie production.
En fait, le collectif se considère comme une sorte d’AMAP de l’énergie. La transition passe en grande partie par l’agriculture et l’alimentation. Aujourd’hui, le département des Pyrénées Orientales produit 15 % de son énergie et 15 % de son alimentation.
Les membres du collectif se sont rendus compte que l’aspect alimentaire suscitait beaucoup plus d’intérêt pour les projets de production d’énergie : organiser une inauguration d’installation solaire sur un bâtiment agricole avec des produits locaux directement issus de la production permet de faire le lien facilement.
Pour CatEnR, calories et kWh sont des unités d’énergie qui sont assez proches. En lien avec Terre de Liens, ils cherchent à augmenter la prise de conscience et l’appropriation des enjeux de territoire. Pour cela, il faut créer des espaces de rencontre, d’écoute et d’expression. Ils partagent le socle de l’éducation populaire et organisent des « non-conférences » par exemple sur le thème « De quelle énergie a besoin l’agriculture aujourd’hui ? »
Trouver des moyens d’installer des projets d’énergie renouvelable à des coûts accessibles pour les agriculteurs : voici une question concrète pour l’articulation des modes de production durable sur les plans agricoles et énergétiques ! Les revenus des installations solaires permettent même de financer l’amélioration de l’outil de travail grâce aux loyers générés par la vente de la production d’énergie.
Récemment, Cat EnR s’est engagé dans le co-développement d’un projet éolien avec Engie. Une porte ouverte qui vient de la conscience qu’il est grand temps d’accélérer et massifier la transition énergétique : seul, CatEnR est trop limitée par rapport à l’ampleur considérable d’un projet de parc éolien. Mais l’objectif de CatEnR est que la gouvernance reste pour moitié aux mains du territoire, et que les citoyens détiennent 40 % de la société de projet.
De futurs projets vont voir le jour avec Enercoop Languedoc-Roussillon et l’AREC (Agence régionale de l’énergie et du climat).
Avec CatEnR, la transition est entre de bonnes mains !