Parc photovoltaïque de Reyniès

La Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne porte la réalisation d’une centrale photovoltaïque au sol sur un ancien centre d’enfouissement de déchets, en partenariat avec la SEM Soélia, Enercoop Midi-Pyrénées et Énergie Partagée (via son outil EnRciT).

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Parc photovoltaïque de Reyniès

Tarn-et-Garonne

Le projet en un clin d'œil

Émergence
Développement
Construction
Exploitation
La centrale photovoltaïque sera installée sur le site de l’ancienne décharge de la commune de Reyniès, situé au lieu-dit Debat. Sur les 13 ha de terrain, pour respecter les contraintes environnementales et de site, 3 ha seront équipés de panneaux au sol. La mise en service du parc est envisagée pour 2027.
Puissance 5 570 kW
Production 6 600 MWh
par an
La consommation électrique annuelle de 5 486 personnes (hors chauffage et eau chaude sanitaire)
Budget 5 000 000 €
Investissement Énergie Partagée dans la structure porteuse 23 520 €
Reyniès
Tarn-et-Garonne (82)

L'avancée du projet

Émergence
Développement
Construction
Exploitation

Le type de projet

Message du porteur de projet

GAELLE BERTHELOT

Ce projet montre l’investissement de la collectivité dans le développement des énergies renouvelables ; cela passe d’une part par la volonté de revaloriser un site dégradé pour en faire un outil énergétique et, d’autre part, par la volonté de participation à la gouvernance et au financement du projet. Ce qui en fait une réelle force pour le territoire. L’objectif est aussi d’apporter une sensibilité citoyenne, l’implication des habitants fait partie de l’ambition de la collectivité et du modèle qu’elle souhaite poursuivre.

Gaëlle Berthelot, chargée de mission EnR à Grand Sud Tarn-et-Garonne

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Une feuille de route pour le déploiement d’un mix d’énergie renouvelable

En 2019, dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territoire, la Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne (CCGSTG) a décidé de devenir un territoire qui produit et maitrise localement un mix énergétique diversifié, pour atteindre l’objectif Territoire à Énergie Positive (TEPOS) en 2040. Elle a lancé en 2022 une étude de programmation territoriale, synthétisée dans une feuille de route pour le déploiement d’un mix d’énergies renouvelables ; toutes les énergies renouvelables sont à développer rapidement et de façon concomitante, l’objectif étant de multiplier par trois la production verte, tout en diminuant par deux la consommation énergétique du territoire. GSTG a notamment élaboré une Charte Photovoltaïque au sol en concertation avec les 25 communes de son territoire, précisant la volonté de s’engager uniquement pour des projets de qualité, respectueux de l’agriculture locale et des enjeux environnementaux.

« Suite à cette feuille de route, la CCGSTG a engagé prioritairement un travail d’identification des fonciers dégradés et/ou pollués. Le caractère pollué et dégradé du centre d’enfouissement appartenant à la CCGSTG et situé sur la commune de Reyniès a permis d’engager un travail d’étude », raconte Gaëlle Berthelot, chargée de mission EnR à GSTG. Tout d’abord, la collectivité se dote d’un accompagnement juridique et technique via un cabinet d’avocats et un bureau d’étude technique, pour réaliser une étude de faisabilité.

Elle se tourne également vers trois partenaires : Énergie Partagée, Enercoop Midi-Pyrénées et Soélia, une SEM ayant pour but de concevoir, financer, construire et exploiter des sites de production d’énergie renouvelable, tout en favorisant le développement du territoire. « La première pierre contractuelle du projet est posée en mars 2024, avec la signature de la convention de partenariat entre les acteurs, précise Solène Goldberg, chargée de développement à Enercoop Midi-Pyrénées. Ce montage partenarial permet d’aboutir à un projet respectueux des volontés locales, en incluant directement les acteurs du territoire ». La société de projet Grand Sud Énergies Vertes regroupant ces quatre acteurs est créée au printemps 2025.

Reynies-signature-partenariat

Entre 2021 et 2024, GSTG a mené des réflexions afin de définir les orientations du projet, et en particulier la mise en place d’un modèle innovant dans lequel, à terme, les acteurs locaux (commune, habitant·es…) prendraient part au financement et à la gouvernance du projet.

Valorisation d’un site dégradé par le biais d’un parc photovoltaïque au sol

Le terrain étudié, situé au lieu-dit Debat, classé zone Naturelle Dégradée (ND) du PLU de Reyniès, autorise les équipements et installations d’intérêt public. Situé derrière la déchetterie actuelle, il correspond à l’ancienne décharge et centre d’enfouissement de déchets de Reyniès, dont l’activité a cessé en 2018. Le site, situé à 400 mètres du premier corps de ferme et de par sa nature polluée, constitue un lieu idéal d’implantation de centrale solaire.

Les études naturalistes ont été lancées en 2024. Sur les 13 ha de terrain, seuls 3 ha seront équipés de panneaux. « On a souhaité éviter les impacts sur les zones boisées, explique Solène Goldberg. Ces espaces abritent en effet des espèces multiples (reptiles, batraciens, chauves-souris, mammifères, etc.). S’en déporter permet de préserver ces lieux de vie, tout en faisant cohabiter un site de production d’énergie renouvelable sur la partie des sols pollués. » Le projet va se faire en concertation avec les associations de protection de l’environnement, les citoyens et citoyennes de la commune de Reyniès et des communes avoisinantes, et les riverains proches du site.

La présence de lixiviats, liquides résiduels provenant de l’eau de pluie et de la fermentation des déchets enfouis, requiert une surveillance et un suivi. « On se doit de contrôler la pollution du site ; nous devons faire en sorte que les bassins présents sur le terrain ne débordent pas et traiter les effluents, pour que le taux de lixiviat soit au minimum », indique Gaëlle Berthelot.

La demande de permis de construire sera déposée à la fin du printemps 2025. L’instruction du dossier par les services de l’État s’en suivra, accompagnée d’une enquête publique.

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