

Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
En savoir plus sur la labellisationTout ou partie de l'énergie produite par cette installation est vendue à Enercoop, fournisseur d'électricité vraiment vert.
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
D’une démarche initialement communale, le projet éolien d’Andilly les Marais s’est très vite construit autour de plusieurs acteurs attachés à mettre les citoyens au cœur de ce parc éolien, au cœur de leurs actions pour la production d’énergie renouvelable en lien direct avec le territoire. Partager le projet, partager la production de cette énergie renouvelable, c’est partager demain ! Collectivement, avec les citoyens, ce parc voit le jour dans une énergie très positive.
Soutenez financièrement ce projet citoyen et bien d'autres avec Énergie Partagée.
Participez localement et apportez vos compétences en rejoignant la société du projet.
À Andilly-les-Marais, commune de 2300 habitants située à 12 km au nord-est de La Rochelle, Georges Vasseur et Guy Martin, cofondateurs du groupe local de sociétaires d’Enercoop, rencontrent en mai 2015 le maire, Sylvain Fagot, pour lui parler de l’offre d’électricité verte de leur coopérative.
À cette occasion, le maire évoque le démarchage de développeurs éoliens que la commune refuse faute d’implication et de retombées pour la commune. Une rapide présentation des projets éoliens citoyens existants en Bretagne notamment va faire son chemin dans l’esprit des élus dont l’adjointe Karine Dupraz, également vice-présidente de la transition énergétique à la communauté de communes d’Aunis Atlantique.
Le projet d’implantation d’un parc éolien citoyen sur la commune d’Andilly les Marais est ensuite initié en 2017 par une consultation de développeurs en demandant l’ouverture du capital de la société de projet.
Ce projet de 3 éoliennes participe à la réalisation de l’ambition TEPOS (Territoire à énergie positive) d’autonomie énergétique à l’horizon 2050 portée sur le territoire de la Communauté de Communes Aunis Atlantique.
Si ce projet de parc éolien était à l’origine porté par la commune d’Andilly les Marais, la Communauté de Communes Aunis Atlantique et l’association A Nous l’Energie !renouvelable et solidaire 17, ces trois acteurs locaux se sont retirés du projet fin 2022 pour laisser place à la société citoyenne locale, la COOPEC (Coopérative de Production d’Energies Citoyennes en Aunis Atlantique).
Fin 2022, la COOPEC hérite donc de 31 % du capital du parc, mais d’une majorité dans la gestion de la société PEAM (Parc Eolien d’Andilly-les-Marais) avec 3 des 5 voix décisionnelles. Ce dispositif de distinction entre capital détenu et organe décisionnel est novateur, et permet d’assurer une gouvernance citoyenne du projet.
Actionnaire de la société de projet Parc Éolien Andilly-les-Marais (PEAM), la COOPEC a pu apporter 1,2 millions d’euros en fonds propres, grâce à plus de 380 citoyen·nes sociétaires et à Énergie Partagée qui a investi 210 000 € dans le projet. Énergie Partagée a également couvert provisoirement le complément des besoins en fonds propres citoyens le temps de la campagne locale de souscription de parts.
Le coût total du parc éolien est de 35 millions d’euros. Il a été financé par les fonds propres apportés par les actionnaires et par un emprunt bancaire. Le bouclage financier a été réalisé en mai 2023, pour une mise en service à l’été 2024.
La société de projet PEAM a conclu un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable (un PPA, « Power Purchase Agreement ») avec le fournisseur coopératif renouvelable Enercoop. Ce contrat garantit au producteur d’énergie PEAM un revenu stable sur 25 ans, tout en offrant à Enercoop un approvisionnement renouvelable, à un tarif fixé à l’avance.
À partir de 2025, une partie de la prime de développement issue du parc éolien sera intégralement affectée à des actions d’économie d’énergie en lien avec la stratégie TEPOS du territoire Aunis-Atlantique. Sur une durée de 25 ans, 1 550 000 € seront consacrés par le Parc éolien d’Andilly-les-Marais au financement d’actions de sobriété énergétique.
Ces aides sont définies par un Comité de projets composé de sociétaires de la COOPEC (3 collectivités, 5 citoyens, 1 représentant du conseil de gestion de la COOPEC). Un plan de financement de 186 000 € sur 3 ans a déjà été établi pour la période 2025-2027 :
L’implantation des 3 éoliennes a été définie en dehors de zones naturelles protégées (Natura2000, ZNIEFF) et des espaces réservés à l’aviation. Les éoliennes sont éloignées d’au moins 600 mètres des habitations.
En vue de la vocation du site (principalement agricole avec quelques friches et haies), le contexte environnemental local s’est révélé favorable. Lors de la construction, une attention particulière a été portée aux espèces et habitats naturels, permettant notamment de préserver les haies, les marais du Torset et les prairies alentour.
Plusieurs dispositifs ont été mis en place, qui singularisent le parc éolien d’Andilly-les-Marais :
2017 :
La commune lance une consultation auprès de plusieurs développeurs qui l’ont démarchée depuis plus de 3 ans.
2018 :
En avril, la société VALOREM, est retenue avec l’engagement d’une ouverture a minima du capital de la société de projet. Les premières études sont alors lancées.
L’association ANE!rs17 qui a été créée un an plus tôt s’engage aux côtés de la commune pour transformer ce projet en parc éolien citoyen.
2019 :
La région Nouvelle Aquitaine, par le biais de son fonds d’investissement TERRA ENERGIES, rejoint le projet tout comme La Commune et la CdC Aunis Atlantique. L’équipe de co-développement est au complet.
Les propriétaires et exploitants concernés par la zone d’implantation potentielle donnent leur accord sur un dispositif de mutualisation des indemnités foncières.
2020 :
En janvier, un protocole de partenariat est signé qui acte les grandes lignes de ce projet devenu citoyen. VALOREM conservera 51 % des parts de la société de projet mais seulement 20 % de sa gouvernance, qui sera répartie entre les 5 acteurs originaux.
Un premier atelier d’une cinquantaine d’habitants permet une présentation de l’avancement des études et surtout de la place qui est offerte à une société citoyenne. Il est suivi d’un second en février pour une compréhension du choix du nombre, de la puissance et de l’implantation des éoliennes.
Le 18 juin 2020 le préfet émet un avis favorable au projet
Un collectif d’opposants s’est constitué en association, le CACE (Collectif Andillais Contre les Eoliennes).
2021 :
La création de la société citoyenne locale commence avec plusieurs réunions publiques regroupant les habitants de la CdC. Ces réunions se poursuivront tout au long de l’année.
Suite à l’enquête publique, le commissaire enquêteur délivre un avis favorable.
La Commission Départementale de la Nature des Sites et des Paysages (CDNPS) donne également un avis favorable
Le préfet délivre l’arrêté d’autorisation environnementale en septembre.
Un 4ème atelier d’habitants est organisé sur le terrain avec le concours du PNR du Marais Poitevin qui permet à une quinzaine de participants de visualiser les futures éoliennes et de choisir les meilleurs emplacements pour une future plantation de 600 mètres de haies.
Le projet éolien est labellisé « citoyen » par ENERGIE PARTAGEE.
Le pacte d’actionnaires et le contrat de co-développement sont signés par les 5 acteurs originaux du projet.
2022 :
En février, le parc est lauréat d’un appel d’offres de la CRE, Commission de Régulation de l’Energie.
En mai, la société citoyenne en lien avec le parc est créée : la COOPEC (Coopérative de production d’énergie citoyenne en Aunis Atlantique). A sa création elle compte 115 sociétaires dont 6 collectivités territoriales.
En juillet, les baux sont signés à ANDILLY entre les propriétaires / exploitants et la société de projet PEAM. Les indemnités sont mutualisées à hauteur de 30%.
En septembre, le CACE informe ne pas avoir déposé de recours dans les délais impartis et fait part de son intention de se dissoudre. L’arrêté préfectoral est purgé de tout recours.
En décembre, les actions dans PEAM de 3 acteurs locaux (ANE!rs17, la commune d’ANDILLY et la CdC Aunis Atlantique) sont transférées à la COOPEC qui devient actionnaire du parc.
2023 :
La levée de fonds citoyenne d’un montant de 1,2 million € est lancée par la COOPEC
La plantation de 600 ml de haies en lien avec une école et un ESAT local a lieu avec les conseils du Parc naturel régional du Marais Poitevin.
Le chantier des VRD et des fondations est réalisé durant l’automne après l’interdiction liée au respect de reproduction de la faune et de l’avifaune, du 1er mars au 15 août (photo de fondations)
2024 :
Les 6 tronçons de chaque mât, les nacelles et les pales sont livrés en janvier. Un accueil spectaculaire est organisé en pleine nuit avec une cinquantaine de sociétaires et représentants des entreprises concernées.
Fin février, les 3 éoliennes sont assemblées avant la date d’interdiction des travaux extérieurs. Ensuite, les travaux de raccordement et d’aménagement continuent, et sont suivis de la période d’essais.
Le 1er juin 2024, les représentants de la société de projet réceptionnent le parc éolien achevé.
Le 19 décembre 2024, PEAM signe avec Enercoop le contrat direct d’achat de gré à gré (PPA = « Power Purchage Agreement »), pour une durée de 25 ans.
Arrivée de Julien Desré, premier salarié de la COOPEC qui a pu créer cet emploi grâce à son implication dans le développement et l’investissement du parc éolien citoyen.
La COOPEC est une société de production multi-énergies. Elle a pour but de développer, grâce aux citoyens, tous types de productions d’énergie renouvelable sur la Communauté de Communes Aunis Atlantique.
Elle regroupe, sous le statut d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), des citoyens, des collectivités territoriales, des entreprises locales et des associations. En avril 2025, la SCIC compte 407 sociétaires :
Elle obéit à un fonctionnement coopératif où une personne = une voix.
Elle est représentée par son conseil de gestion composé de 15 membres élus ou tirés au sort parmi les sociétaires. Toutes les réunions sont ouvertes à l’ensemble des souscripteurs. À travers la COOPEC, ce sont bien les citoyens qui sont décisionnaires de l’orientation du projet.
La société VALOREM, développeur éolien ouvert au modèle citoyen (La Limouzinière -44-, La Luzette -46-, Fief Sauvin -49-), apporte l’expertise technique en matière de développement de projet éolien dans sa globalité. C’est donc un membre important au sein de l’équipe projet.
VALOREM est née en 1994 d’une volonté affirmée de valoriser les ressources énergétiques renouvelables de tous les territoires comme alternative durable aux énergies fossiles.
La société VALOREM et ses filiales VALREA, OPTAREL, VALEMO et VALEOL regroupent près de 400 collaborateurs (ingénieurs, techniciens, paysagistes, géographes, acousticiens, environnementalistes, …).
Les compétences du groupe VALOREM s’étendent de la recherche de sites à l’exploitation et la maintenance des parcs en passant parla réalisation d’études, le développement de projets, l’obtention des autorisations administratives, leurs financements, et la maîtrise d’œuvre des chantiers.
Terra Énergies est membre actif du comité de pilotage du projet éolien d’Andilly. Il apporte son expertise et ses ressources en matière de financement de projet, tout en jouant un lien naturel entre les différents partenaires de par sa culture à la fois publique et privée.
Terra Energies est un fonds d’investissement qui bénéficie de l’appui des élus (Région Nouvelle-Aquitaine) et de ses partenaires financiers (dont la Caisse des Dépôts et des Consignations) pour soutenir le développement des énergies renouvelables en Nouvelle-Aquitaine et ainsi participer aux objectifs que s’est fixés la Région dans la feuille de route Néo Terra.