Retour sur la journée Grappes PV 2025 à Rennes !

Le 8 avril 2025, plus de 100 citoyens, représentants de collectivités, acteurs et partenaires se sont réunis à Rennes pour échanger sur les enjeux du photovoltaïque.

Journée Grappe PV 2025 (Publication Instagram (Carré))(1)

L’organisation de cette journée est le fruit d’une étroite coopération entre de plusieurs organisations : Énergie Partagée, Taranis et Breizh Alec, mais aussi l’Association des Centrales Villageoises, Atlansun, Récit… Rien n’aurait été possible sans le concours de Rennes Métropole, hôte de l’événement, l’Ademe et la Fondation Entreprendre, la Fondation de France et la Fondation Européenne pour le Climat.

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Retour sur la plénière régionale !

La journée a été introduite par Olivier Dehase, vice-président de Rennes Métropole en charge du climat et de l’énergie, André Crocq, conseiller régional de Bretagne, et Renaud Michel, coordinateur du pôle Transition Énergétique de l’ADEME Bretagne, qui ont chacun rappelé les enjeux de la transition énergétique à l’échelle locale et régionale.

Cette introduction a été suivie par deux temps d’échange complémentaires.

La première table ronde, animée par Julien Rioux (réseau Taranis), a permis de poser un cadre partagé autour de la filière photovoltaïque, en France et en Bretagne. Clara Bosznay (Atlansun) a présenté un panorama de la filière générale, puis Morgane Besson (Association des Centrales Villageoises) et Justine Teynié (Énergie Partagée) ont illustré la vitalité des dynamiques citoyennes à travers les chiffres clés issus des territoires. Clara Bosznay est également intervenue sur les évolutions réglementaires en cours, notamment la révision du S21, apportant des éclairages précieux pour la suite des échanges.

La seconde table ronde, animée par Bruno Livory (réseau TARANIS), a donné la parole aux acteurs citoyens locaux. Michel Monfort (Kerwatt), Vincent Vanderhaghen (CIREN) et Denis Pinsard (CVRE) ont partagé leurs retours d’expérience et analyses sur les impacts concrets de la révision du S21. Les échanges ont permis de souligner le potentiel de l’autoconsommation collective comme un levier de résilience face aux  évolutions réglementaires.

Retour sur les ateliers !

Atelier 1 : risques de sinistres et actions de prévention

Animé par Morgane Besson (Association des Centrales Villageoises), Arnaud Behiels (MAIF) et Justine Teynié (Énergie Partagée), cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un groupe de travail en cours, portant sur la construction d’un « référentiel prévention des risques » adapté à chaque étape de vie d’une installation photovoltaïque en toiture.

L’objectif de cet atelier ? Partager les bonnes pratiques, idées d’actions préventive pour mitiger les risques de sinistres… Mais aussi, débattre collectivement des contraintes de l’assureur d’un coté, et des porteurs de projets citoyens de l’autre.

Il s’agit désormais pour le groupe de travail national d’intégrer ces contributions aux travaux en cours, dans la perspective d’une finalisation du référentiel avant l’été 2025.

Atelier 2 : ombrières citoyennes, coopérer pour réussir ?

Cet atelier animé par Joakim Duval (Récit) et croisant les interventions de Samuel Faure (Énergie Partagée Investissement), Valentin Walter (See You Sun) et Hugo Pérez (See You Sun) a permis de discuter des opportunités liées aux projets d’ombrières citoyennes, dans le contexte règlementaire mouvant.

Deux retours d’expérience de Mayenne Ombrières et de O Watt Citoyen, en Ile de France ont permis d’illustrer les enjeux liés au co-développement et à la coopération inter acteurs ou encore à la massification, clé pour atteindre la rentabilité, la place et le rôle des collectifs citoyens dans de tels projets.

Atelier 3 : autoconsommation collective : PMO mutualisée ou PMO autonome ?

La constitution d’une Personne Morale Organisatrice (PMO) est un préalable obligatoire à l’émergence d’une opération d’ACC. C’est un espace de gouvernance et d’appropriation clé du projet, où sont prises les décisions stratégiques. Mais sa création et sa gestion peuvent parfois représenter un frein au développement de certains projets (augmentation des coûts d’exploitation, défis administratif et juridique) …
A partir des retours d’expérience de Vincent Vanderhaghen (Ciren) et de François Beline (Part’EnR 35), cet atelier, animé par Bruno Livory (Taranis) a permis d’explorer les deux voies possibles : la PMO « autonome », liée à un projet qui bénéficie d’une gouvernance propre et d’une structure dédiée, et la « PMO mutualisée » qui porte plusieurs projets à l’échelle d’un territoire.  Les échanges ont permis de revenir sur les principes, les avantages, les freins ou points de vigilance.

Atelier 4 : l’ACC désenchantée ?

Cet atelier, animé par Bruno Livory (Taranis) a permis, grâce au retour d’expérience de Denis Pinsard (Centrale Villageoise Rance Emeraude) de revenir sur les difficultés rencontrées par la structure lors de la création d’une opération d’ACC. Plusieurs défis interactifs ont aussi permis de questionner collectivement les enjeux, notamment éthiques, et ainsi de « ré-enchanter » l’ACC !

Atelier 5 : la logique grappes PV appliquée au petit PV au sol

Cet atelier, animé par Julien Riou (Taranis) avec l’intervention de Loïc Mahot (Energ’IV) et Océane Van Hoorebeke (Coopérative les Survoltés), a permis de passer au crible le projet porté par la société de projet Breti Sun ISDND, qui réunit 4 coopératives citoyennes, une SEM, 3 SMICTOM, 2 collectivités territoriales et l’entreprise Quénéa, qui a pour objet la reconversion de 6 sites d’enfouissement de déchets en centrales solaires.

Plusieurs dimensions ont été évoquées : genèse, enjeux techniques, enjeux liés au co-développement, enjeux financiers et économiques via la logique de grappe, enjeux liés à la participation citoyenne…

Atelier 6 : projets PV, entre bénévolat et expertise professionnelle : quelles frontières, quelles complémentarités ?

Cet atelier co-animé par Morgane Besson (Association des Centrales Villageoises) et Joakim Duval (Récit) a permis de revenir sur la complémentarité entre bénévolat et expertise professionnelle externe pour développer un projet PV : jusqu’où une équipe de bénévoles peut elle aller en autonomie ? à partir de quand faire appel à une AMO ? pour quelles missions ? quelle méthodologie ?

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