Isac-Watts
Loire-Atlantique (44)Quatre éoliennes citoyennes totalisant 8,2 MW, financées par Énergie Partagée et 700 investisseurs rassemblés dans 38 clubs, qui tournent depuis 2016.
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
En savoir plus sur la labellisationTout ou partie de l'énergie produite par cette installation est vendue à Enercoop, fournisseur d'électricité vraiment vert.
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (l’intérêt territorial, la dynamique locale, la finance éthique et citoyenne, la gouvernance partagée et l'écologie) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
Pour notre espace de vie Biocoop, nous souhaitions un bâtiment en accord avec les produits que l’on y vend ; un bâtiment inscrit dans une démarche écologique globale. La portée citoyenne rejoint aussi nos préoccupation de démocratie et de participation de tous à la transition énergétique.
Soutenez financièrement
ce projet citoyen et bien d'autres
avec Énergie Partagée.
La centrale photovoltaïque a été installée comme toiture neuve lors de la construction du centre de vie Biocoop, intégrant un magasin, une librairie, un restaurant et les bureaux. Cette Biocoop du Mantois a une vie coopérative particulièrement active. Les dirigeants ont souhaité créer une centrale d’énergie renouvelable portée par l’investissement d’écocitoyens qui sont coopérateurs ou client !
Une information spécifique des coopérateurs a pu être faite par divers canaux (journal interne, AG , affichage…) et plusieurs d’entre eux ont souscrit des actions Énergie Partagée en vue de financer spécifiquement cette centrale solaire.
Le tiers de la surface totale de la toiture (420 m2), accueille des panneaux photovoltaïques (la surface projetée est estimée à 1258 m²) et permettent la production de 58 700 kWh : soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 17 ménages.
Une autre partie de ce toit est végétalisé par JADE, entreprise dirigée par Philippe Peiger, paysagiste et pépiniériste. Un toit végétal contribue à améliorer l’isolation thermique du bâtiment et le confort d’été.
Les murs de la Biocoop, avec une résistance thermique de 6 m²°C/W cm en façade et 10 m².°C/W en toiture, sont « sur isolés ». Renaud Depollier, énergéticien d’Inddigo chargé d’études sur le projet BIOCOOP, rappelle que « la réglementation thermique de 2005 n’impose aux bâtiments à usage commercial qu’une résistance thermique minimale de 2,2 m².°C/W dans les murs et 2,9m².°C/W en toiture ». Cela place la Biocoop d’Epône dans le standard de 2012.
Les eaux de pluies sont récupérées pour l’usage interne du bâtiment (sanitaires et lavage). La plupart des ouvertures sont au sud, mais équipées de pare-soleils pour éviter la surchauffe estivale. La ventilation naturelle fut préférée à la ventilation.
La consommation d’eau chaude sanitaire du restaurant a été identifiée comme l’un des postes clés sur lequel agir. Estimée à 27 000 KWh par an, cette production représente la moitié des consommations électriques liées au chauffage. Pour la limiter : le préchauffage de l’eau chaude du restaurant se fera par la récupération d’énergie sur les installations de production de froid du magasin.