
Biocoop du Mantois
Biocoop et Énergie Partagée ont en commun la perspective d’une consommation plus responsable. Normal qu'un des premiers projets citoyens soutenus par Énergie Partagée soit situé sur le toit d'un des tout premiers bâtiments passifs d'Ile-de-France, à Épône.
Biocoop du Mantois
Yvelines

Financé par Énergie Partagée
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (ancrage local, exemplarité environnementale, gouvernance transparente et démocratique, visée non spéculative) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
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L'avancée du projet
Le type de projet

Financé par Énergie Partagée
Ce projet bénéficie d'un investissement d'Énergie Partagée. Sa démarche citoyenne (ancrage local, exemplarité environnementale, gouvernance transparente et démocratique, visée non spéculative) et sa solidité technico-économique ont été examinées par le réseau Énergie Partagée.
Message du porteur de projet

Pour notre espace de vie Biocoop, nous souhaitions un bâtiment en accord avec les produits que l’on y vend ; un bâtiment inscrit dans une démarche écologique globale. La portée citoyenne rejoint aussi nos préoccupation de démocratie et de participation de tous à la transition énergétique.
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Financée par les coopérateurs et les clients de la Biocoop
La centrale photovoltaïque a été installée comme toiture neuve lors de la construction du centre de vie Biocoop, intégrant un magasin, une librairie, un restaurant et les bureaux. Cette Biocoop du Mantois a une vie coopérative particulièrement active. Les dirigeants ont souhaité créer une centrale d’énergie renouvelable portée par l’investissement d’écocitoyens qui sont coopérateurs ou client !
Une information spécifique des coopérateurs a pu être faite par divers canaux (journal interne, AG , affichage…) et plusieurs d’entre eux ont souscrit des actions Énergie Partagée en vue de financer spécifiquement cette centrale solaire.

Toit de panneaux solaires et de végétaux
Le tiers de la surface totale de la toiture (420 m2), accueille des panneaux photovoltaïques (la surface projetée est estimée à 1258 m²) et permettent la production de 58 700 kWh : soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 17 ménages.
Une autre partie de ce toit est végétalisé par JADE, entreprise dirigée par Philippe Peiger, paysagiste et pépiniériste. Un toit végétal contribue à améliorer l’isolation thermique du bâtiment et le confort d’été.
Performance de l’isolation des murs
Les murs de la Biocoop, avec une résistance thermique de 6 m²°C/W cm en façade et 10 m².°C/W en toiture, sont « sur isolés ». Renaud Depollier, énergéticien d’Inddigo chargé d’études sur le projet BIOCOOP, rappelle que « la réglementation thermique de 2005 n’impose aux bâtiments à usage commercial qu’une résistance thermique minimale de 2,2 m².°C/W dans les murs et 2,9m².°C/W en toiture ». Cela place la Biocoop d’Epône dans le standard de 2012.

Un bâtiment intégré à son environnement
Les eaux de pluies sont récupérées pour l’usage interne du bâtiment (sanitaires et lavage). La plupart des ouvertures sont au sud, mais équipées de pare-soleils pour éviter la surchauffe estivale. La ventilation naturelle fut préférée à la ventilation.
Le froid au service du chaud
La consommation d’eau chaude sanitaire du restaurant a été identifiée comme l’un des postes clés sur lequel agir. Estimée à 27 000 KWh par an, cette production représente la moitié des consommations électriques liées au chauffage. Pour la limiter : le préchauffage de l’eau chaude du restaurant se fera par la récupération d’énergie sur les installations de production de froid du magasin.